Alors que l’Opération campus fait fleurir les chantiers aux quatre coins de l’université, il existe un maître d’ouvrage immobilier qui travaille… à la Direction informatique ! Julien Dupré, son directeur adjoint, a construit son immeuble d’habitation en collaboration avec d’autres « autopromoteurs ». Portrait d’un homme aussi persévérant que bon vivant.
Pénétrer dans le modeste bureau de Julien Dupré, meublé de bric et de broc, au 6e étage du Portique, ne donne pas l’impression d’entrer dans l’atelier d’un architecte ou l’agence d’un promoteur immobilier. Pourtant, son occupant a déjà mis sur pied un immeuble, pour sa famille et trois autres foyers, dans le quartier de Neudorf. Après trois ans et demi de gestation, ce sont « sept adultes, six enfants de 1 mois à 8 ans, et trois chats » qui y habitent.
La promotion immobilière serait-elle une passion cachée de Julien ? Pas tout à fait : « L’autopromotion c’est un groupe de particuliers qui se réunissent pour concevoir et faire construire un habitat dont ils ont défini les caractéristiques ensemble. Il ne s’agit pas de n’importe quel type d’habitat, mais d’un habitat participatif, un lieu de vie dans lequel les habitants sont impliqués en termes de gestion, de fonctionnement, de travaux et d’animation, notamment des espaces communs », explique Julien.
Motivation et persévérance, les clés du succès
Se lancer dans ce vaste projet ne s’est pas fait du jour au lendemain : « Après des expériences de colocation réussies, j’ai eu l’envie de poursuivre dans le domaine de la mutualisation, parce qu’elle permet de faire à plusieurs des choses qu’on ne réussirait pas à faire seul. » Julien et sa compagne rejoignent en 2011 un groupe composé de onze foyers et deux crèches, dans le but de construire un immeuble en commun. Malheureusement, le projet ne peut aller à son terme. Aussi jovial qu’il soit, Julien n’en est pas moins tenace : « Cette expérience m’a fait rêver, j’y ai rencontré des gens formidables. Ça suffit comme motivation pour se remettre en selle ».
La deuxième fois est la bonne. Julien rassemble des amis pour se lancer dans l’aventure et forme un groupe plus restreint : seulement quatre foyers. Pour ériger leur immeuble, les « Melting Potes » se lancent dans un parcours semé d’embûches. Ils doivent se substituer à un promoteur immobilier classique et remplir toutes ses missions. Outre l'expertise technique liée à la construction, ce projet nécessite des compétences financières, juridiques et de gestion afin de respecter le budget et les délais. Pour surmonter ces épreuves, le groupe est accompagné par un représentant de l’Eurométropole*, un assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) et un architecte. Ils peuvent également profiter d’un cadre d’échanges avec d’autres groupes strasbourgeois, via l’association Eco-Quartier Strasbourg.
À raison de deux soirées de travail par semaine et de nombreux week-ends dédiés, la phase de conception s’étale sur deux ans et la construction proprement dite sur un an.
L’aventure ne fait que commencer
Entre son poste à l’université et sa casquette d’autopromoteur, les passerelles sont nombreuses : « Dans mon projet, j’ai utilisé les compétences et la méthodologie de gestion de projet acquises à l’université. À l’inverse, cette expérience personnelle m’a permis d’améliorer mes capacités à écouter, faire des compromis et négocier dans mon quotidien professionnel ».
L’immeuble, achevé en septembre 2015, correspond parfaitement aux attentes de ses habitants : « Sur quatre niveaux, on y trouve les logements des quatre foyers, ainsi que des espaces communs tels qu’un atelier bricolage, une buanderie, une chambre d’amis et une salle commune. Au final, le bâtiment est d’une qualité environnementale supérieure à un bâtiment basse consommation, grâce notamment à l’emploi de matériaux locaux et bio-sourcés ».
Mais ce n’est pas ce que retient Julien : « La dimension écologique est supplantée par l’aspect collectif de ce projet, et la sociabilité spontanée qui se développe dans le bâtiment. Pendant toute la phase en amont, on pensait que la construction représenterait la concrétisation de nos objectifs et la fin du projet. Maintenant qu’on y habite et que le projet de vie se développe, on a vraiment le sentiment que la phase de construction n’était que la première pierre. L’aventure ne fait que commencer ! »
Edern Appéré
* Cet immeuble a été réalisé dans le cadre d’un appel à projets de l’Eurométropole.
En juin dernier, à Belgrade, Sébastien Soubiran, directeur-adjoint du Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg, a été élu président d’Universeum, le réseau européen pour le patrimoine universitaire.
Universeum est un réseau qui s’intéresse au patrimoine universitaire dans son expression les plus diverses (musées, collections, mais aussi bâtiments, jardins botaniques, bibliothèques, archives…). Il a été créé en 2000 sur la base d’un constat commun : l’état de conservation et d’inventaire très divers des nombreuses collections universitaires.
Constitué plus formellement en association depuis 2010, le réseau compte aujourd’hui une soixantaine de membres individuels et institutionnels de 17 pays européens. Une des premières actions du réseau, en 2000, a été la publication d’un texte sur l’importance de la mise en œuvre d’une politique globale (universitaire, nationale et européenne) pour améliorer la conservation et l’accès au public du patrimoine universitaire. Une initiative qui s’est matérialisée en 2004 par la publication d’une recommandation du Conseil de l’Europe. « Notre objectif aujourd’hui est de rendre ce réseau de plus en plus visible auprès de la Commission européenne, pour faire valoir les besoins souvent communs à l’ensemble des institutions. Il est primordial de faire prendre conscience à nos tutelles de l’intérêt de pérenniser la gestion des collections et de la professionnaliser. Quand un enseignant-chercheur part à la retraite aujourd’hui, c’est souvent une collection qui perd définitivement un gestionnaire expérimenté », insiste Sébastien Soubiran.
Un espace de rencontres et d’échanges
Universeum, c’est aussi un espace de rencontres et d’échanges autour duquel le nouveau président veut continuer à favoriser l’hétérogénéité. « Il ne s’agit pas de mettre en lumière les plus grandes universités ou collections, mais bien de permettre l’expression et la visibilité de tous. L’enrichissement mutuel et le travail collaboratif sont des atouts de ce réseau », explique Sébastien Soubiran.
La réunion annuelle de l’association s’est tenue à Belgrade, en juin 2017. Elle se déroulera à Glasgow en 2018. Au programme également de l’association cette année, la programmation de formations sur la gestion des collections universitaires et la poursuite de la construction d’outils (cartographie des collections et des communautés qui les gèrent, base de données) destinés à mieux cerner et exprimer les besoins communs des institutions.
Du 3 au 14 juillet dernier, l’Université de Strasbourg a accueilli les 40 meilleurs étudiants de la première promotion de l'Université franco-azerbaïdjanaise (Ufaz). Issus d'une formation regroupant physique, chimie et mathématique-informatique, ils ont bénéficié dans la capitale européenne d'un stage linguistique et culturel.
Après huit ans d’activités comme directrice générale adjointe, en charge de l’appui aux missions, Nathalie Vincent s’est vue proposer le poste de directrice générale de l’Université Paul-Valéry de Montpellier, responsabilité qu’elle a prise au 1er septembre.
Une réception a été organisée mardi 29 août pour la remercier du travail accompli et pour son engagement quotidien pour faire passer de nouvelles étapes à l’Université de Strasbourg. Ce moment convivial où s’étaient rassemblés une centaine de collaborateurs et partenaires a permis au président Michel Deneken de la remercier chaleureusement pour son obstination permanente dans les dossiers structurants qu’elle a conduits depuis huit ans, sa volonté de toujours aller plus loin pour faire évoluer l’université. Frédéric Dehan, directeur général des services, a quant à lui particulièrement souligné ses compétences de conduite de projets transversaux structurants et sa capacité à trouver toujours de nouvelles solutions. Ils auront travaillé huit ans ensemble et Nathalie a passé 25 ans en Alsace. Tous ont souhaité bon vent à la nouvelle directrice générale dans ses nouvelles responsabilités.
L'application Naos sera ouverte à compter du jeudi 28 septembre (10 h) jusqu'au jeudi 19 octobre 2017 (16 h).
Il est recommandé de procéder dès que possible à l’enregistrement du dossier de candidature.
Le CNRS ouvrira sa campagne d'accueil en délégation pour l'année universitaire 2018/2019 dans la seconde quinzaine de septembre 2017.
Des informations complémentaires seront disponibles dans la GED dès que possible.
La campagne Validation des acquis de l'expérience (VAE) pour le deuxième semestre 2017 a été lancée le 9 mai.
Les dossiers de demande de financement du coût de l'accompagnement VAE sont à déposer au plus tard le 13 octobre 2017 auprès du Bureau de la formation.
Instituts régionaux d'administration (IRA), direction générale des Finances publiques, police, douanes, administrations pénitentiaire et hospitalière... Intéressé par la perspective d'y faire carrière, ou tout simplement de faire évoluer votre parcours professionnel ?
Chaque année, l'Institut de préparation à l'administration générale (Ipag) organise un cycle de conférences de présentation des métiers, carrières et concours de la Fonction publique.
Ces conférences, animées par des professionnels du métier, sont organisées à l'Ipag, 47 avenue de la Forêt-Noire, entre 12 h et 14 h, amphithéâtre 318, à partir du vendredi 15 septembre 2017. L’entrée est libre pour les étudiants et personnels de l'Unistra.
Comme chaque année, l'Université de Strasbourg propose à ses personnels des sessions de formation en anglais et en allemand à la rentrée universitaire 2017/2018.
Les formations se déroulent en sessions de deux heures par semaine. Elles débuteront à la mi-novembre 2017 et se termineront en mai 2018. Des stages intensifs de 30h seront également proposés en juin 2018.
Deux réunions d'information, visant à présenter l'offre et à répondre à vos questions, se dérouleront en présence des enseignants d'anglais et d'allemand, jeudi 14 septembre, de 16 h 10 à 17 h, et vendredi 15 septembre, de 13 h à 13 h 50, dans la salle de conférences de la Maison interuniversitaire des sciences de l'Homme-Alsace (Misha), sur le campus Esplanade.
Les personnes intéressées sont invitées à s'inscrire à la date choisie en ligne.
L'ouverture des inscriptions administratives s'effectuera au cours de la semaine suivant les réunions d'information et fera l'objet de la diffusion d'un message mentionnant la date limite d'inscription.
L’Université de Strasbourg a choisi d’illustrer le thème de cette 34e édition des Journées européennes du patrimoine, « Patrimoine et jeunesse », de deux manières : la compréhension du patrimoine par les plus jeunes, et la création de nouveaux outils numériques destinés au partage des savoirs scientifiques.
L'actualité sera également célébrée, avec la (re)découverte du campus historique, situé au cœur de la Neustadt, inscrite cette année sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.
Au programme : visites contées pour les ados au Musée des moulages Adolf-Michaelis (Palais universitaire) ; jeu de piste sur smartphone dédié aux arbres remarquables des jardins universitaires ; rencontres avec des jeunes chercheurs et visite numérique au Musée de sismologie ; conférence et visite guidée des bâtiments du campus historique, premier chantier de la Neustadt. Sans oublier les visites et animations proposées au campus de l’Esplanade et au campus Médecine. Et bien d'autres lieux ouverts les deux après-midi, dont l'Institut de géologie, le Musée de minéralogie, la Collection de paléontologie, le Musée de sismologie, l'Observatoire astronomique, la Bibliothèque de médecine et odontologie ou encore la Collection de l’Institut d’anatomie normale.
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 19 septembre midi pour une parution le vendredi 22 septembre 2017. Consultez les dates des prochains numéros.